A l’opposé du centre d’Amsterdam, ville plate et dense où le vélo constitue un excellent moyen de déplacement, Bruxelles convient mal pour le vélo car c’est une ville étalée et fort vallonnée, avec près de 100m de dénivelé entre ses point les plus bas et les plus hauts.
Le vélo (non électrique) n’y constitue donc pas un moyen de transport largement utilisable.
Et Bruxelles n'a aucune politique d'incitation à l'achat de vélos électriques, lesquels seraient utilisables pour un plus grand nombre de déplacements. Dès lors, convertir des bandes de circulation en pistes cyclables, au profit d’un maximum de quelques dizaines de cyclistes par jour, est à Bruxelles une aberration dont le seul effet est d’augmenter les nuisances de la circulation, à savoir la congestion des villes, la pollution urbaine, les émissions de CO2 et la consommation pétrolière.
Le système de vélos partagés "Villo" qui ent en train d'être installé à coup de millions d'Euros sera vraisemblablement un échec : ces vélos seront essentiellement utilisés dans les descentes ; ainsi, les stations situées adans les hauteurs seront vides et celles dans les parties basses seront saturées. Si les "Villo" étaient des vélos électriques, ils seraient beaucoup plus utilisés, dans les descentes comme dans les montées !